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« Rosa Candida » respire la délicatesse et la douceur des roses. De l’émotion se dégage de ces lignes parfumées grâce à cette rose à huit pétales et sans épine… Beaucoup de saveur, de poésie, de tendresse et de candeur illustrent ce roman qu’il est impossible de laisser de côté…
Après le décès de sa mère dans un accident de voiture, le jeune Arnjoltur se retrouve seul avec son père, âgé et son frère jumeau, autiste. Il était très proche de sa mère, elle lui avait fait découvrir cette rose qu’elle cultivait dans sa serre sous le climat islandais, une rose unique…
Ne connaissant rien du Monde qui l’entoure, le petit « Lobbi », comme le surnomme son père, décide de partir voir ce qui se passe au-delà des rivages de son île natale. Avant de partir, il revient sur sa vie, ses liens familiaux, le décès de sa mère, ses relations avec son père, sur ce bébé dont il est le père suite à une rencontre rapide…
Il sait que dans un pays sur le continent (dont le nom n’est jamais cité), il y a le jardin d’un monastère qui est à restaurer. Il fait ses bagages en prenant soin d’emporter des boutures de « Rosa Candida » en souvenir de sa mère…
Tout au long de son périple il doit faire face à des moments heureux, angoissants. Il se pose des questions qui n’ont jamais effleuré son esprit alors qu’il était encore en Islande. En fait, il prend conscience de lui-même.
Une fois arrivé au monastère, il se met au travail d’arrache pied et les fruits de son labeur sont récompensés, le jardin reprend tournure, les arbustes sont taillés, les fleurs et surtout les roses refleurissent. Arnjoltur apprend beaucoup sur le quotidien de la vie dans ses discussions avec un des frères du monastère. Le petit « Lobbi » trouve un équilibre à sa vie, découvre le monde cinéphile…
Mais, un jour il reçoit une lettre qui va changer le cours de sa vie et lui permettre de réaliser quelles sont ses responsabilités. Se doute-t-il qu’il est à un tournant de son existence qui va lui faire prendre conscience que le monde peut être simple SI…
Pour terminer quelques mots sur l’auteure :
Auður Ava Ólafsdóttir, née à Reykjavik, Islande en 1958, cette femme écrivain est aussi professeure d’histoire de l’art à l’université d’Islande. « Rosa Candida », son troisième roman, a reçu de nombreux prix littéraires : Prix de la Littérature de la Ville de Reykjavik, Prix Littéraire des Femmes, Prix Page des Libraires, entre autres…
Bonne lecture j’attends avec impatience vos avis sur ce délicieux roman!
Je l’ai lu il y a un moment déjà… Et je lui ai trouvé un goût d’inachevé, de laissé en suspens mais avec des points de suspension dont on ne sait pas s’ils finissent par se terminer, des points de suspension comme une fin qui n’arrive pas mais qui est là quand même, comme une fin qu’on ne veut pas écrire, qu’on ne sait pas écrire, comme si finalement, tout cela n’était qu’une parenthèse, un moment hors du temps qui ne se raccroche à aucun temps, comme si tous les points d’interrogation soulevés au long du récit ne pouvaient jamais avoir de réponses…
Comme si en fin de compte, le petit Lobbi ne pouvait pas avoir d’influence sur sa propre vie, comme si toujours les décisions ne pouvaient venir que de l’extérieur…
Qui sait de quoi demain sera fait? Cet “inachevé ” laisse la porte ouverte à l’imagination du lecteur… Au fil des pages de ma vie, je me rends compte que bien des questions restent sans réponse, quelques fois peut-être que c’est mieux, d’autres fois c’est peut-être regrettable. Mais il faut quand même avancer….
Justement, j’ai trouvé que son héros n’avançait pas, qu’il regardait les autres avancer pour lui.. J’ai attendu qu’il se mette en route et il est resté là à regarder la vie bouger autour de lui.. Cette passivité m’a un peu exaspérée en fait…
Après l’écriture est belle, et je connais beaucoup de personnes qui ont apprécié le roman…
Je pense que c’est la candeur de son jeune âge qui le freine… Et sans aucune idée péjorative envers les insulaires (moi-même j’en suis une), la vie n’est pas perçue de la même façon lorsqu’on vit entouré d’eau… la nonchalance des îles est connue… on ne se pose pas trop de question… on se laisse vivre… Certains s’en vont pour voir autre chose, d’autres restent…
J’apprécie cet échange, Ma’
Il est amusant de voir comment le temps modifie la perception que l’on a de nos souvenirs de lecture. Par curiosité, je suis allée rechercher ce que j’en avais écrit au moment où je lisais ce roman :
“Très agréable à lire, doux, léger et profond en même temps.. un jeune homme qui se cherche, mais qui ne semble pas le savoir… à classer dans la catégorie “roman d’apprentissage” mais sans aucune dureté, plutôt une certaine poésie, un peu de candeur et pas mal de naïveté…”
Comme quoi le temps fait son oeuvre dans tous les domaines 🙂 Bon week end!
Merci, Louise, de nous parler de Rosa Candida.
J’ai beaucoup aimé ce roman parce qu’il est plein de finesse, de subtilité ; Je trouve qu’il est bien à l’image du monde …. Il y a des choses que l’on peut plus ou moins maîtriser dans la vie, d’autres non. ; les hasards, les rencontres, modifient le cours de notre existence.
Rien n’est véritablement acquis, tout se joue en permanence même si nous n’en avons pas forcément conscience…
Merci de ta visite Anne-Marie. Comme je le disais dans mon précédent commentaire, dans la vie bien des questions restent sans réponse, mais nous devons quand même aller de l’avant… D’ailleurs mon mot pour 2014 est : “Forward”!
L’histoire me plait beaucoup et tu me donnes envie de découvrir ce roman et cette auteure que je ne connais pas du tout. Merci Louise et très beau week-end ! 🙂
Beaucoup de délicatesse, de subtilité et de la candeur se détachent de ce roman… Il se lit facilement, je te le conseille, Nathalie. Merci d’être passée. Bon week-end à toi également. Bises.
no translation is necessary for beauty
Oh thank you so much, Daryl!
Love the “review” and wonderful pictures.
Date: Fri, 17 Oct 2014 09:13:44 +0000 To: slcole53@hotmail.com
Nice of you Sue, thanks a lot!
Je ne connais pas du tout mais tu me donnes envie de le lire ! Bises, bon week-end !
Rajoute le à ta “to read” liste de ces vacances…😉 On est vite pris par le sujet, roman agréable à lire. Bises!
Ma collègue m’a parlé de ce roman que je n’ai toujours pas lu. Elle avait adoré et toi aussi tu me donnes envie de le lire. Je le note!
Un roman frais avec une candeur innocente (même si les 2 mots pourraient avoir un brin de redondance)… Tu me feras part de ton ressenti une fois que tu l’auras lu…