Tags
bretagne, brittany, finistere, huîtres, photographie, photography, sea, travel, voyages
Cette semaine, les forts coefficients de marée m’ont permis de m’évader loin du rivage. Il y a tellement de choses à découvrir, des secrets que la mer garde jalousement pour elle en les recouvrant … tels que les parcs à huîtres. Les poches posées sur les tables sont là, alignées les unes contre les autres, au gré du vent, des vagues, des marées, des tempêtes… Elles attendent, en fonction des coefficients, des saisons, que les travailleurs de la mer leur rendent visite…
Je n’ai pas voulu retarder le travail de ces jardiniers de la mer, dont les horaires sont tributaires de la marée, mais l’un d’entre eux a quand même pris sur son temps pour me donner quelques détails que je partage avec vous.
Durant l’été, en juillet-août, l’ostréiculteur récolte les larves qui se sont fixées sur les collecteurs (tuiles, disques, tubes). Au printemps suivant, le naissain est détroqué, détaché de son support, avant d’être semé à l’âge de 8 à 9 mois, il faut attendre 2 voire 3 ans pour que la récolte soit effectuée. Différents modes de culture sont pratiqués sur le littoral du nord de la Bretagne. Ici, vers l’Aber Wrac’h, les huîtres sont placées dans des poches en plastique grillagées, installées sur des tables métalliques surélevées afin de les protéger des prédateurs, les crabes par exemple.
Pour cette méthode de culture, l’entretien tout comme la récolte se fait au moment de la basse mer. En fait les marées ont un rôle prépondérant quant à la culture des huîtres. En fonction des coefficients, les poches sont tournées et « battues » tous les 2 mois pour que les huîtres soient bien rondes et creuses. Une huître de la naissance à la dégustation est manipulée environ 150 fois. Lors de la récolte, les poches d’élevage des huîtres sont détachées de leurs supports et ramenées à terre, par tracteur.
Avant d’être commercialisées, les huîtres séjournent dans des bassins insubmersibles aérés pour être affinées, puis elles sont calibrées.
Et, terminent leur parcours sur la table du consommateur…
Amateur d’huîtres ou pas, à vous de voir!
D’oh…I can’t believe it’s taken me all this time to discover the translate function – still, better late than never and now I can enjoy the wonderful words alongside your fabulous photographs! I have never tried oysters but am so tempted… but only with the beautiful view and the wine 🙂
Hope things are well with you lovely lady?
Karen x
Oh thanks a lot, Karen! Glad to know you found the translation way, but I sometimes write in English too… Hope you enjoyed your visit here!… Have a great day! xo
i couldn’t find the translation but i did enjoy the photos
Oh am sorry, Daryl. I must sort out this translation issue… In fact, the post is all about how oysters are bred along the coast of Northern Brittany… Will keep you informed if I find a hint about language … Enjoy your evening.
Comparons avec les huitres de Melville!!! Entre parenthese, P’tit Louis est decede recemment. Tu te rappelles de lui?
Bon appétit, Maryse!
Oui, bien sûr, je me souviens de lui…
Bises
Tes photos sont magnifiques! Quel joli ciel bleu 🙂 Bises
Merci beaucoup, c’est très gentil… Bises.